Alors que la perspective d’un hard Brexit se fait de plus en plus probable, avec ou sans délai supplémentaire, les entreprises sont en train de massivement comprendre que cette fois, ça y est, il va bien falloir reparler douane à la frontière avec notre amie Albion, perfide peut-être, partenaire économique plus sûrement.

Et depuis la montée en puissance du nouveau Code de l’Union (CDU 2016), qui dit douane dit OEA, Opérateur Économique Agréé. Ce statut hybride, fonctionnant à 3 énergies, la qualité, la sûreté et la réglementation douanière, prend tout son sens dans les échanges logistiques entre la Grande Bretagne et le vieux continent.

Brexit et certification d'opérateur économique agréé

Il concerne tous les opérateurs de la chaîne logistique et transport transmanche :

  • – exportateurs,
  • – importateurs,
  • – commissionnaires de transport,
  • – transporteurs,
  • – opérateurs ferroviaires et maritimes,
  • – logisticiens.

En privilégiant le pré-dédouanement pour éviter un engorgement des terminaux en frontière, l’Administration des douanes invite indirectement les transporteurs et logisticiens « groupeurs » ou « dégroupeurs » de marchandises à penser « entrepôt sous douane IST ou LADT » et à devenir acteur du transit routier NSTI.

Le certificat OEA devient alors vite indispensable.

Est-il trop tard pour obtenir le statut AEO avant le BREXIT ?

Il n’est jamais trop tard pour bien faire et n’oublions pas que s’engager dans la démarche OEA, c’est déjà faire un pas de géant vers le diplôme.

A défaut, il reste encore la solution de procrastination.


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