Comme promis l’administration des douanes commence ses campagnes de révision des certificats OEA pour les entreprises qui ont été parmi les premières à l’obtenir. Faut-il craindre ses nouveaux audits ? Comment s’y préparer ?

Il est difficile d’y répondre à coup sûr tant que le retour d’expérience n’a pas livré ses précieuses informations, néanmoins il est facile de mettre en garde contre les excès de facilité ou de négligence.

Si les audits OEA sont tous régis par le règlement européen 1875 et les outils méthodologiques du bureau E/3, il convient néanmoins de rester prudent.

D’une part, les processus d’audit ont évolué, cela est bien normal et certaines recommandations qui n’étaient pas systématiquement formulées à l’époque, le sont désormais ou font l’objet de spécifications plus exigeantes. D’autre part, il peut exister d’une région à l’autre des nuances ou des particularités dans l’interprétation des textes et consignes ou dans la formulation des recommandations, même si bien sûr les fondamentaux du diplôme restent les mêmes.

Ainsi l’entreprise doit prendre en compte cette réalité et accepter que de nouvelles recommandations puissent voir le jour, en n’oubliant pas qu’un site non audité la première fois a toutes les chances d’être sélectionné lors des audits de révision. Mais plus que tout, l’entreprise devra surtout vérifier qu’elle n’a pas connu de régression depuis le premier audit en matière de dispositions de sûreté/sécurité, de qualité (enregistrement des incidents, contrôle interne, contrôle des prestataires externes) ou de sensibilisation du personnel.


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